Boris Vian

jeudi 11 novembre 2010

Boris Vian

Boris Vian est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste), né le 10 mars 1920, à Ville-d’Avray (Seine-et-Oise, aujourd’hui Hauts-de-Seine), mort le 23 juin 1959 à Paris à 39 ans. Il fut aussi ingénieur de l’École centrale, inventeur, scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur d’occasion et peintre. Vian a signé ses nombreux écrits de pseudonymes divers dont le fameux Vernon Sullivan, « auteur » de J’irai cracher sur vos tombes.

Il a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Reggiani et Juliette Gréco), le tout avec une verve qui lui est propre.

Parallèlement à cette activité débordante, ce personnage haut en couleur est auteur-compositeur de chansons, qu’il interprète souvent lui-même. Le Déserteur, chanson antimilitariste, fera scandale pendant la guerre d’Algérie avant d’être reprise souvent par la suite : elle fait aujourd’hui partie du patrimoine de la chanson française à texte. On doit également à Boris Vian la première adaptation en français d’un thème de blues, le Blues du dentiste, chanté par Henri Salvador en 1959.

Ainsi, l’on comprend qu’il soit vraiment malaisé de classer Boris Vian dans un registre artistique bien déterminé, tant étaient multiples les facettes de son génie créateur, et tant son existence fut brève. Sa célébrité, qui tient du mythe, n’est venue qu’à titre posthume, faisant de lui la figure symbolique des nuits folles de Saint-Germain-des-Prés. Il meurt des suites d’une maladie de cœur.

Sous son propre nom, il a écrit des romans fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant entre autres L’Écume des jours, L’Automne à Pékin, L’Arrache-cœur et L’Herbe rouge.

Boris Vian était un grand consommateur de noms de plume, ce qui lui a permis de s’exprimer selon toutes les facettes de sa personnalité. On peut dénombrer 35 pseudonymes, qui, selon les interprétations courantes, s’identifient à vingt-deux figures journalistiques, quatre purement littéraires et une politique[4]. Parmi celles-ci, quatre femmes. Mais en fait il y en a plus.

quelques Pseudonymes = Baron Visi,Bison Ravi,Boriso Viana

quelques Romans et Nouvelles = 1946 : J’irai cracher sur vos tombes,1947 : Les morts ont tous la même peau,1948 : Et on tuera tous les affreux Nouvelles = 1949 : Les Fourmis (1944-1947),1969 : Les Lurettes fourrées (1948-1949),1970 : Le Loup-garou (1945-1953)

quelques pièces de thêatre et opéra = 1950 : L’Équarrissage pour tous (1947),1958 : Fiesta (livret d’opéra),1959 : Les Bâtisseurs d’Empire ou le Schmürtz (1957)

quelques poésies = 1944 : Cent sonnets,1962 : Je voudrais pas crever (1951-1959),1954 : Le Temps de vivre

quelques chansons = 1954 : Le Déserteur[8],1955 : La Complainte du progrès

quelques titres de cinéma = 1959 : J’irai cracher sur vos tombes de Michel Gast 1952 : Saint-Tropez, devoir de vacances de Paul Paviot (court métrage) 1960 : Le Bel Âge de Pierre Kast : Boris

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